C'est un apostat, il a manqué de respect à Allah et au Coran. Il, c'est l'écrivain algérien Kamel Daoud que l'imam salafiste Abdelfetah Hamadache voudrait voir exécuté en public.
Une blessure toujours à vif en Mauritanie; le massacre d'Inal, une localité où 28 militaires noirs mauritaniens ont été exécutés par le pouvoir en 1990. L'historien Abderrahmane N'Gaïdé évoque la charge symbolique du 28 novembre 1990, et le devoir de mémoire que l’État mauritanien doit mener pour réconcilier le peuple avec lui-même.